Personne ne naît avec le droit de filer à toute allure sur un scooter 50cc. Ce privilège, en France, se mérite : année de naissance, formation, papier en règle… rien n’est laissé au hasard. À chaque génération ses exigences, à chaque conducteur sa feuille de route.
Qui peut conduire un scooter 50cc en France ?
Sur ce terrain, la réglementation scooter ne fait pas de cadeaux : l’accès au 50 cm³ est strictement balisé. Un mineur souhaitant prendre le guidon doit décrocher le permis AM (anciennement BSR), accessible dès 14 ans. Ce titre ouvre la porte au scooter 50cc ou à tout cyclomoteur ne dépassant ni 50 cm³ (ou 4 kW), ni 50 km/h, qu’il soit thermique ou électrique. Et cette règle concerne sans exception toute personne née à partir du 1er janvier 1988.
Pas de passe-droit pour les adultes non titulaires d’un permis : sans permis AM, la route reste interdite. En revanche, les détenteurs du permis B profitent d’un accès direct à la catégorie AM. Scooter 50cc, cyclomoteur, quadricycle léger à moteur : aucune formalité supplémentaire, le permis B inclut ce droit.
Pour ceux nés avant le 31 décembre 1987, la loi fait une exception surprenante. Aucun permis, aucune formation, aucune démarche : ils peuvent circuler légalement sur un 50cc sans avoir à prouver la moindre qualification. Un héritage des années où la sécurité routière n’imposait pas encore ses standards actuels.
| Catégorie | Condition de conduite |
|---|---|
| Mineur (né après 1987) | Permis AM obligatoire dès 14 ans |
| Adulte titulaire du permis B | Droit de conduire un 50cc sans formation supplémentaire |
| Personne née avant le 31/12/1987 | Aucun permis ou formation requis |
Chaque profil, chaque génération, doit donc respecter des conditions à respecter précises pour s’élancer sur la voie publique au guidon d’un 50cc.
Permis AM (BSR) et autres permis : quelles différences pour rouler en 50cc
Depuis 2013, la terminologie a changé mais le principe reste : le permis AM remplace le BSR. Ce n’est pas qu’une affaire de mots. Le permis AM pose un cadre officiel à la conduite des scooters 50 cm³, cyclomoteurs et quadricycles légers à moteur, accessibles dès 14 ans. Le tout, à condition de rester dans les limites techniques : 50 cm³ ou 4 kW, 50 km/h maximum.
À la différence des autres permis, le permis AM ne réclame ni code ni « grand oral » sur circuit. Une formation de 7 à 8 heures suffit, partagée entre apprentissage théorique et circulation. Le seul prérequis ? Présenter l’ASSR (ou l’ASR). Ce permis ne donne accès qu’à la catégorie AM : aucune évolution vers des deux-roues plus puissants.
Le permis B, lui, permet de rouler automatiquement sur un 50 cm³, un cyclomoteur ou un quadricycle léger, sans aucune démarche supplémentaire. Quant aux permis A1 et A2, ils s’adressent à la moto : ils n’apportent rien pour le scooter 50cc.
Pour clarifier les usages, voici les caractéristiques principales de chaque permis :
- Permis AM : accessible dès 14 ans, formation courte, limite à 50 cm³ ou 4 kW
- Permis B : droit automatique, aucune formalité pour rouler en 50 cm³
- Permis A1/A2 : pour la moto, pas pour le scooter 50cc
Impossible donc de s’improviser conducteur de deux-roues : chaque permis correspond à une catégorie, à une puissance et à une vitesse bien définies. Seule la règle fait foi sur la route.
À quel âge et sous quelles conditions peut-on obtenir le droit de conduire un 50cc
Pour grimper sur un scooter 50 cm³ ou un cyclomoteur en toute légalité, il faut avoir soufflé sa quatorzième bougie. Ce seuil, fixé à 14 ans révolus, donne accès au permis AM, ex-BSR, et concerne toutes les personnes nées à partir du 1er janvier 1988. Avant cet âge, impossible de s’inscrire en auto-école.
Le parcours démarre au collège avec l’ASSR (ou l’ASR pour ceux qui n’ont pas suivi la scolarité classique). Cette attestation valide les connaissances théoriques sur la sécurité et la circulation. Ensuite, place à la pratique : 7 à 8 heures de formation supervisées, dont deux se déroulent sur la route. Pas de stress : on valide les compétences étape par étape, sans épreuve finale.
Des exceptions subsistent pour certains profils. Les adultes nés avant le 31 décembre 1987 sont exemptés de toute formalité. Quant aux détenteurs du permis B, ils peuvent prendre le guidon d’un 50cc sans démarche complémentaire. Chacun doit s’orienter selon sa date de naissance et son parcours.
Pour synthétiser les principales étapes et dérogations, voici les points à retenir :
- 14 ans : âge minimal pour conduire un 50cc via le permis AM
- Formation : ASSR ou ASR, puis 7 à 8 heures de conduite
- Dispense : pas de permis requis pour les personnes nées avant le 31 décembre 1987
Les démarches à suivre pour obtenir le permis AM et circuler en toute légalité
Avant de songer à rouler, il faut obtenir l’ASSR (passée au collège, dès la cinquième) ou l’ASR (pour les non-scolarisés). Ces attestations prouvent la maîtrise des règles de circulation : elles sont le point de départ obligatoire.
Une fois ce sésame en poche, la formation pratique se déroule en auto-école agréée. Comptez 7 à 8 heures pour s’initier au maniement du cyclomoteur, à la conduite en conditions réelles et aux bons réflexes sur la route. Le moniteur valide les acquis progressivement : pas d’examen final, mais une évaluation continue. À la fin, le permis AM est délivré.
Ne faites pas l’impasse sur la carte grise. Depuis juillet 2004, tout cyclomoteur neuf ou d’occasion doit être immatriculé : la demande s’effectue sur le site de l’ANTS avec justificatifs à l’appui. Ce document est impératif pour assurer le véhicule.
L’assurance responsabilité civile ne se discute pas : circuler sans assurance, même pour quelques mètres, expose à des sanctions immédiates. Le contrat doit être valable et couvrir le conducteur du 50cc.
Enfin, un rappel qui pique : le débridage d’un 50cc est interdit. Modifier la puissance ou la vitesse expose à une amende de 135 euros, voire à la confiscation du deux-roues. Pour éviter les déconvenues, mieux vaut respecter la loi à la lettre.
Les règles du 50cc ne souffrent aucune improvisation. Mais une fois le cap franchi, la route s’ouvre, sous réserve de rester du bon côté de la réglementation. Qui sait, peut-être que le scooter sera pour certains leur toute première liberté sur quatre roues… ou sur deux.


